L’Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A) a déposé, jeudi 18 juillet, une plainte au procureur général près la Cour de cassation à Gombe. Le regroupement politique de Bahati Lukwebo accuse quatre de ses membres et le coordonnateur du Front commun pour le Congo (FCC) notamment d’usurpation et abus de pouvoir ainsi que du débauchage.
Selon cette plainte, ces personnes sont aussi poursuivies pour faux en écriture, menaces, insultes, troubles de quiétude et imputations dommageables sont aussi les griefs retenus contre ces personnes incriminées.
Les personnes incriminées sont :
- Mme Nene Nkulu Ilunga
- M. Jean-Pierre Tshimanga
- M. Steve Mbikayi
- M. Néhémie Mwilanya
- M. Patrick Djanga.
« Les personnes incriminées ont, par leur déclaration du 16 juillet 2019, usurpé les pouvoirs de la Conférence des présidents de l’AFDC-A et de l’autorité morale et président dudit regroupement, en se substituant aux organes décisionnels du regroupement pour engager l’AFDC-A auprès du FCC et auprès des tiers, et en convoquant des réunions sans qualité ni mandant (…) », peut-on lire dans la plainte.
Modeste Bahati, qui signe ce document, fait aussi savoir que « les incriminés se sont permis d’adresse des messages menaçants aux élus, gouverneurs et vice-gouverneurs, ministres provinciaux, mandataires, et aux cadres de l’AFDC-A. plus précisément le coordonnateur du FCC, M. Mwilanya Wilondja Néhémie s’autorise de demander au regroupement AFDC-A de limoger son président. »
Dans sa plainte, Modeste Bahati indique que Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, s’est livré au débauchage des incriminés « en leur offrant des espaces dans un hôtel 5 étoiles de la place. Ce qui est une forme de corruption. »
Le président de l’AFDC-A demande au Procureur général près la Cour de cassation d’engager des poursuites à l’encontre des personnes citées dans sa plainte, « afin de les mettre hors d’état de nuire. »