L’ONG Femme main dans la main pour le développement du Kasaï (FMMDK) exécute le programme de réinsertion socio-économique des femmes et filles victimes des violences sexuelles et d’autres démunies dans les communes de Kananga et Nganza. Nathalie Kambala, secrétaire exécutif de cette ONG indique que ce programme dénommé JAD lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.
« Il est financé par le Canada pour une durée de 5 ans. Il est exécuté par trois agences des Nations unies : le PNUD, l’UNFPA et le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme et trois ONG internationales dont Search for Common Ground, Oxfam, Magna et 20 ONG nationales de la société civile », indique Nathalie Kambala.
Chaque bénéficiaire reçoit des marchandises qui peuvent lui permettre de devenir autonome, indique Mme Kambala.
Selon elle, les personnes éligibles à ce programme sont des filles et femmes indigentes, retournées, des déplacées, femmes victimes des violences, des femmes sans ressources, des femmes et filles veuves, femmes et filles avec grossesses issues des viols, des filles sans ressources pour leur scolarisation.
« Nous avons le volet réinsertion socioéconomique et la rescolarisation des enfants pour les communes de Kananga et Nganza. Notre projet cible 200 bénéficiaires dont 50 mineurs à rescolariser, 50 parents des mineurs qui ont subi des violences sexuelles et celles basées sur le genre à réinsérer et 100 survivants majeurs à réinsérer. Nous avons accompagné les bénéficiaires à acheter ou acquérir les marchandises, des intrants d’une valeur d’au moins 100 dollars, nous avons aussi formé ces bénéficiaires dans la comptabilité élémentaire, sur la gestion des activités génératrices de revenus et la gestion d’épargne », explique Nathalie Kambala.
Elle s’entretient avec André Kambala Mujanayi.
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