Le conseil d’administration du Fonds monétaire international(FMI) a approuvé le programme triennal d’un montant de 448,6 millions USD au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de la RDC, renseigne l’Agence congolaise de presse, dans une dépêche de ce dimanche 14 juillet.
Selon la source, cette décision prend effet avec le décaissement immédiat d’un premier acompte de ce montant et le solde sera échelonné selon la durée du programme, sous réserve de revues semestrielles par le conseil d’administration.
La source indique que la mise en œuvre de ce programme va permettre aux autorités congolaises de bâtir un consensus interne autour d’une stratégie de gouvernance et d’anti-corruption de rupture avec les pratiques du passé.
Elle précise que ce programme appuyé par la Facilité élargie de crédit, vise à aider la République Démocratique du Congo à rétablir la stabilité macroéconomique, y compris la viabilité de la dette, et à jeter les bases d’une croissance plus élevée et plus inclusive.
Ledit programme vise également à améliorer la gouvernance afin d’accroitre l’efficience et la transparence de la gestion des ressources publiques, plus particulièrement dans le secteur pétrolier. Ce programme contribuera de manière positive à la stratégie régionale et aux efforts de stabilité de la Communauté économique monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
Par ailleurs, selon le directeur adjoint et président ad intérim du FMI, M. Mitsuhiro Furusawa, le programme appuyé par le FMI en RDC donne priorité à un rééquilibrage budgétaire et une restructuration de la dette, un renforcement du capital humain, notamment au moyen des mesures protégeant les groupes vulnérables et des réformes structurelles.
Pour lui, l’accent devrait être mis sur la gouvernance et le renforcement de la diversification économique afin de rendre la croissance plus inclusive.
M.Mitsuhiro Furusawa a rassuré que les autorités congolaises ont pris des mesures décisives pour améliorer les finances publiques et ont aussi fait preuve d’une bonne mise en œuvre des réformes structurelles, ajoutant que les risques pesant sur le programme devraient être gérables si les autorités continuent d’appliquer des politiques prudentes.