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Le Phare : « Kabila-Bahati : la rupture » !

Revue de presse du jeudi 11 juillet 2019.

Suspendu pour une durée indéterminée du FCC (Front Commun pour le Congo), mardi 9 juillet 2019, Modeste Bahati Lukwebo a décidé de claquer la porte, rapporte Le Phare qui indique que cette décision a été formellement endossée 24 heures après sa suspension.

C’est donc la rupture entre Joseph Kabila, « Autorité morale » du FCC, et Modeste Bahati, « Autorité morale » de l’AFDC-A. Livrant la substance de ce que d’aucuns considèrent comme la réunion consacrée à la crise qui secoue le Front Commun pour le Congo, Modeste Bahati a confié à la presse que ses camarades politiques lui ont renouvelé leur confiance, à une écrasante majorité, et pris acte de l’exclusion de leur regroupement politique de la famille politique de l’ancien Chef de l’Etat, ajoute le quotidien.

Bien qu’exclue du Front commun pour le Congo (FCC), l’Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) reste dans la majorité. Désormais autonome, l’AFDC-A va soutenir le programme de Félix Tshisekedi et de Sylvestre Ilunga Ilunkamba, ajoute Forum des As.

Selon le quotidien, le regroupement politique de Bahati Lukwebo compte sur son poids politique pour faire cavalier seul. L’AFDC-A, c’est 145 élus (44 députés nationaux, 70 députés provinciaux, 13 sénateurs, 2 gouverneurs, 7 vice-gouverneurs), rappelle le tabloïd.

Mais Le Potentiel voit plutôt d’un autre œil le départ de l’AFDC-A du FCC et estime que c’est un nouveau leadership pour contrer le FCC.

Au sein du FCC, Modeste Bahati n’était pas un nain politique. Il figurait parmi les têtes pensantes de la plateforme politique créée par Joseph Kabila à la veille des élections générales du 30 décembre 2018. A ce titre, le revirement de Modeste Bahati n’est pas un fait isolé. C’est un acte de haute portée politique qui va certainement bousculer les lignes. Au sein du FCC, des signes de friction sont déjà visibles, analyse le journal.

Cas-info.ca s’intéresse pour sa part au report de l’élection du gouverneur dans la province du Sankuru.

Candidats et électeurs étaient prêts, sauf l’organe technique chargé d’assurer la tenue du scrutin. A la Commission électorale nationale indépendante (CENI), son président qui s’exprimait devant la presse depuis Kinshasa a justifié ce nouveau report par des raisons essentiellement d’ordre logistique et opérationnel, explique le média en ligne.

« Mende fait obstacle », commente pour sa part Guillaume Chartrain, chef de la délégation adjoint de l’Union européenne en RDC, cité par Actualité.cd.

« Encore une fois, les élections au Sankuru sont annulées. Encore une fois, Lambert Mende fait obstacle à la tenue de l’élection et justifie les sanctions imposées à son égard par l’Union Européenne. Nous serons vigilants quant aux décisions prises à la suite de ce nouveau déni de démocratie locale », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, Zoom-eco.net renseigne qu’il y a grève à la Direction générale des impôts (DGI). La raison : l’Etat doit aux agents la « plus-value » ou prime de performance de l’année 2018 estimée à 172 milliards de CDF (105 025 626 USD).

Cette prime est due aux agents du fisc en cas du dépassement du niveau des assignations des recettes à mobiliser. A la faveur d’un récent arrêté ministériel, le taux d’application de cette prime a été réduit à la baisse par le gouvernement

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