La femme demeure davantage sous représentée dans les institutions nouvellement mises en place après les élections de décembre 2018 et la tendance semble être à la baisse comparativement aux échéances passées, a fait remarquer l’Association des femmes avocates de la RDC (AFEAC) lundi 8 juillet à Kinshasa, lors d’une journée d’échange sur la gouvernance et l’organisation des élections.
L’Association des femmes avocates attribue cette faible représentativité de la femme au manque de maitrise de nouvelles dispositions de la loi électorale, particulièrement la notion du « seuil ».
C’est dans ce cadre que l’AFEAC s’engage dans une série de séances de remise à niveau de diverses catégories des femmes, en commençant par les juristes.
Odette Disu, avocate et juriste à la Commission nationale électorale indépendante, appelle les avocates à « conseiller aux femmes de s’engager dans des partis politiques qui ont une assise ; qui ne sont pas de partis familiaux, pour que dans nos institutions de prise de décisions il y ait des gens qui ont une vision du bien commun. »
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L’Association des femmes avocates de la RDC plaide également pour la révision de la loi portant création et organisation de partis politiques.