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Goma : l’armée réaffirme la « tolérance zéro pour les violences sexuelle » en son sein

Lors du point de presse dimanche 7 juillet à Goma, le secrétaire de la commission chargée de la mise en œuvre du plan d’action des FARDC pour la lutte contre les violences sexuelles par les hommes en uniforme, colonel Jean Daniel Apanza, a réaffirmé le principe de « tolérance zéro pour les cas de violence sexuelle au sein des forces armées de la République démocratique du Congo ».

Le colonel Apanza explique que depuis la mise en place de ce plan, les cas rapportés de violences sexuelles, qui étaient de plus 15 000 en octobre 2015, sont descendus à 308 seulement en 2018. 

Le colonel Jean Daniel Apanza Batabombi estime que les efforts dans la lutte pour l’éradication des cas de violences sexuelles au sein des forces armées portent des fruits :  

« Nous continuons à travailler pour que nos populations soient protégées. Il faudra savoir que la promotion des droits humains en général pour les forces armées, et en particulier les questions relatives aux violences sexuelles, sont devenues notre leitmotiv. Nous ne le faisons pas pour un quelconque intérêt vénal, nous faisons par amour pour notre pays, par amour à notre peuple, et nous le faisons en toute responsabilité. »

Les 308 cas de violences sexuelles enregistrés sont encore nombreux, a-t-il reconnu, tout en soulignant les efforts considérables déployés jusque-là.

« Le commandement militaire s’emploie à mettre fin à cet épiphénomène. La preuve en est que tous les commandants des unités engagés dans les opérations ont signé des actes d’engagement. Et avant le déploiement de nos forces sur le terrain, il y a des instructions particulières pour la protection et la promotion des droits humains et particulièrement les personnes vulnérables. Ici, je vois les femmes, les filles, les garçons ainsi que les vieillards », a poursuivi le colonel Apanza.

Ce dernier a profité de cette occasion pour appeler toutes ces organisations locales à ne pas se livrer à des allégations non fondées sur des prétendus cas de violences faites par les hommes en uniformes. Pour lui, ces rumeurs risquent d’annihiler tous les efforts patriotiques de ces derniers. 

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