Le suivi strict des contacts et la coopération des populations locales a concouru à « l’évolution positive de l’épidémie à virus Ebola au Nord-Kivu ». C’est ce qu’a affirmé vendredi 5 juillet, la coordination de la riposte contre cette maladie, à l’issue de l’évaluation mensuelle de la situation de la maladie, vendredi dernier à Goma.
Selon le coordonnateur général de la riposte, Dr. Aruna Abedi, « contrairement à ce qui s’est passé, où dans une même famille, vous pouviez avoir 10 cas, 15 cas, maintenant c’est un cas, un cas ».
« Ce sont des cas parfois incontrôlés au niveau de la famille : des gens parfois qui ont refusé d’être vaccinés, des gens qui échappent au suivi des contacts…Ce sont ces cas-là que nous sommes en train de gérer. Donc, la situation est en train d’évoluer d’une façon positive, et je pense que d’ici peu, si on nous donne les moyens nécessaires, il y a moyen d’espérer arriver bientôt à la fin de cette épidémie », a prévenu Dr Aruna Abedi.
Toutefois, il a fait savoir qu’il y a des poches de résistance qui posent des problèmes, comme à Muchanga, à Butembo, à Beni, un peu partout.
« Ce sont ces poches de résistance-là qui freinent l’élan de la riposte aujourd’hui. Mais, d’une manière générale, il y a la grande majorité de la population qui commence à comprendre que la maladie est là, qui commence à collaborer et qui commence à travailler ensemble avec nous. Et, si elle continue à s’engager davantage, je pense, dans peu de temps, nous allons arriver au terme de cette épidémie », croit savoir Dr Aruna Abedi.