« Mon implication sera totale et la population du Nord-Kivu peut s’y attendre ; et je suis venu, si vous voulez, avec la volonté de faire le maximum pour essayer de contribuer à la stabilité du pays et à la sécurité des populations », a promis François Grignon, représentant spécial adjoint intérimaire du secrétaire général des Nations unies pour la protection et les opérations auprès de la MONUSCO.
Il l’a dit mercredi 3 juillet après son entretien avec le gouverneur du Nord-Kivu, Carly Nzanzu Kasivita.
M. Grignon a été interrogé sur son implication dans la recherche de la sécurité au Nord-Kivu. Il a aussi annoncé sa totale disponibilité, mais à la mesure des ressources disponibles actuellement dans la mission.
«Nous avons des limites opérationnelles, des limites budgétaires, des limites en termes du personnel. Mais, je crois qu’avec les moyens que nous avons, nous allons pouvoir continuer à faire du travail… Mais, nous devons le faire dans une logique de partenariat constructif, et je vais essayer, bien sûr, d’y œuvrer… Je ne dis pas que ça sera facile, je ne dis pas que nous pourrons éradiquer tous les problèmes de la province, loin de là ! C’est un chemin qui va prendre du temps. Mais sur la base d’un partenariat solide et constructif, nous pouvons faire des progrès», a-t-il indiqué.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a nommé le 27 juin dernier François Grignon au poste représentant spécial adjoint intérimaire du secrétaire général des Nations unies pour la protection et les opérations auprès de la MONUSCO en remplacement de David Gressly, devenu Représentant du secrétaire général des Nations unies pour la question spéciale d’Ebola.
