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Lualaba : Amnesty international demande aux autorités congolaises de retirer les militaires des mines de Fungurume

Les forces armées de la RDC doivent se retirer des mines de Fungurume dans la province de Lualaba, afin d’éviter un bain de sang, recommande Amnesty international dans un communiqué publié lundi 1er juillet.

Cette ONG internationale réagissait ainsi aux informations faisant état, selon elle, du déploiement des centaines de soldats des FARDC dans les mines de Fungurume pour chasser plusieurs milliers des mineurs artisanaux à partir du 2 juillet.

Selon Sarah Jackson, la directrice adjointe pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs à Amnesty International, l’armée congolaise s’est souvent illustrée par un recours excessif à la force, et qu’elle n’est pas suffisamment formée pour les tâches de maintien de l’ordre.

Pour elle, le gouvernement de la RDC « doit immédiatement retirer ses forces armées de ce site afin d’éviter des homicides illégaux ». Ces mineurs artisanaux, poursuit-elle, essaient simplement de gagner leur vie, et « il serait totalement irresponsable d’envoyer l’armée pour les chasser ».

 Du côté des officiels congolais, on répond que le gouvernement ne mène pas la guerre contre les mineurs artisanaux, mais contre « une bande des voleurs armés qui s’attaquent d’une manière récurrente au site ».

Cette source qui s’exprime sous le couvert de l’anonymat, note Amnesty International, ajoute que cette bande a déjà tué deux policiers.

Le complexe minier de Tenke Fungurume comprend l’une des plus importantes réserves de cuivre et de cobalt à haute teneur du monde. Il est détenu par la société chinoise China Molybdenum, côté à la bourse de Hong Kong.

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