« L’insécurité est aussi et surtout le fait des groupes armés étrangers. Un plan de leur éradication totale est en train d’être discuté avec la MONUSCO et les pays voisins concernés », a annoncé ce dimanche 30 juin Félix-Antoine Tshisekedi dans son message à la Nation.
Le Président de la République invite aussi les groupes armés à déposer les armes et à prendre part au processus de réintégration sociale.
Il fait remarquer que le gouvernement en concertation avec la MONUSCO est en train d’étudier la possibilité de leur réinsertion dans la société.
« Nous saluons les nombreuses redditions des groupes armés observées depuis notre accession à la Magistrature suprême. Le gouvernement en concertation avec la MONUSCO est en train d’étudier le cadre adéquat pour leur prise en charge en vue de leur réinsertion dans la société. Nous lançons un vibrant appel aux groupes armés encore actifs à déposer les armes pour bénéficier des avantages de ce nouveau cadre de Démobilisation, désarmement et réinsertion », a lancé Félix-Antoine Tshisekedi.
Déjà samedi 29 juin, dans un entretien accordé aux médias français RFI et France 24, le président Félix Tshisekedi avait affiché sa volonté de voir la MONUSCO travailler avec les différents services de la MONUSCO.
« Il y a eu des tensions à certains moments avec la MONUSCO donc peut être aussi dans un élan ça peut m’arriver mais ici pour le moment on a besoin de la MONUSCO, et surtout besoin dans les zones à problème. Je vous ai parlé de renforcement des capacités de nos forces de sécurité et défense, la MONUSCO est un partenaire essentiel comme la brigade d’intervention composée de la Tanzanie, de l’Afrique du Sud et du Malawi. En ce moment nous avons besoin d’appui par rapport à nos capacités de défense et la MONUSCO est nécessaire », avait déclaré Félix-Antoine Tshisekedi aux médias français.