L’insécurité grandissante dans le territoire de Djugu est la principale cause de l’augmentation du taux de viol en Ituri, a affirmé mercredi 19 juin la coordonnatrice de la Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI) à Radio Okapi. Cette ONG dit avoir enregistré, au cours de ce mois de juin, une dizaine de victimes de viols qui auraient été commis par des assaillants non identifiés.
Selon la responsable de la SOFEPADI, Noëlla Alifwa, les victimes proviennent des zones des combats, en territoire de Djugu, où les FARDC affrontent des hommes armés. Ces derniers se livrent à des tueries, des pillages, des incendies des cases et des viols sur des femmes et des jeunes filles.
L’ONG SOFEPADI se dit débordée, au regard du nombre des victimes qui affluent pour solliciter de l’assistance. Noëlla Alifwa, lance un appel à d’autres partenaires pour voler au secours de ces personnes, généralement démunies et traumatisées.
Elle estime que la solution, pour mettre fin à cette humiliation de la femme, passe par la neutralisation de ces hommes armés.