La conférence internationale sur l’éducation des filles et la formation des femmes, organisée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), s’est clôturée mercredi 19 juin à Ndjamena au Tchad. A l’issue de la rencontre, l’OIF a appelé à l’amélioration des conditions des femmes dans cet espace.
Pour la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, tous les Etats membres de l’OIF ont cette obligation d’améliorer les conditions des femmes qui sont des acteurs clés de développement pour l’Afrique.
« Il faut une volonté politique massive dans la durée et couvrant l’ensemble des éléments qui installent l’égalité entre les hommes et les femmes. Il faut que ceux qui sont réticents aujourd’hui à envoyer leurs filles à l’école comprennent que c’est leur intérêt en tant que famille, c’est dans l’intérêt du pays, c’est dans l’intérêt de ce beau continent et dans l’intérêt global », a-t-elle déclaré.
Les participants ont notamment recommandé de créer un partenariat francophone sur les données statistiques genre et éducation et de mettre en place un mécanisme de suivi de l’évolution de l’éducation des filles et la formation des femmes dans l’espace francophone.