D’après le médecin directeur de cette prison, en plus de la malformation congénitale, l’enfant souffre de malnutrition et d’un retard de croissance. Son état nécessite un suivi médical approprié, affirme-t-il. Et cela à condition que la maman qui est en détention préventive obtienne la liberté.
« Nous demandons aux personnes de bonne volonté de venir à la rescousse de cet enfant. Si on n’arrive pas à le prendre en charge, le pire peut arriver », affirme Dr Marcellin Kamavu.
Au moins 22 nourrissons âgés de 0 à 4 ans sont détenus avec leurs mamans, condamnées ou prévenues, dans la prison de Goma dans des conditions déplorables. Il plaide pour un programme permanent de suivi et de prise en charge socio-médicale en faveur de ces enfants et de leurs mères.
« Nous devons faire un plaidoyer pour qu’il y ait un programme parce que si leurs mamans ne sont pas suivies a fortiori les enfants-là qui connaissent des sérieux problèmes », a conclu Dr Kamavu.
