Le président du conseil d’administration de la Minière de Bakwanga (MIBA), Mbaya Tshiakani, sollicite un apport d’au moins 20 millions de dollars américains, pour mener à bout le plan de redressement de cette entreprise, nouvellement conçu. Dans une conférence de presse tenue vendredi 14 juin à Kinshasa, il a affirmé que des efforts sont déjà consentis avec l’acquisition des engins d’exploitation de la roche kimberlitique, véritable source d’accroissement de la capacité de production soutiennent les dirigeants de cette entreprise.
Le conseil d’administration et la direction générale de la MIBA réitèrent leur appel au chef de l’Etat, aux structures compétentes du secteur minier congolais et l’actionnaire SIBEKA, Société d’investissement belge au Kasaï pour un soutien conséquent à ce plan de redressement.
En effet, à ce jour, la MIBA est en arrêt de production. La réparation de la laverie de Disele et l’acquisition d’une nouvelle laverie pour l’exploitation de la roche kimberlitique donne plus d’ambition et de garantie à la classe dirigeante de la société malgré les multiples pesanteurs sur sa relance effective.
« Dans les mois qui viennent, avec les engins qui sont arrivés à Mbuji-Mayi, nous envisageons une production progressive partant de 30 000 carats le mois à 100 000 carats d’ici la fin de l’année. Nous pourrions avec cette production de manière continue à l’acquisition des richesses », a expliqué Dieudonné Mbaya Tshiakani.
L’acquisition de ce matériel engendre par ailleurs d’autres exigences, comme les fonds de roulements pour la mise en marche de nouveaux engins et l’accroissement de la production.
« Nous avons demandé un fond de 5 millions UDS pour la MIBA, 5 millions pour l’électricité, sinon nous aurons des problèmes pour faire tourner notre usine, si nous n’avons de courant. 5 millions serviront pour la main d’œuvre », a pour sa part ajouté le Directeur général de la MIBA, Albert Mukina Kanda Kanda.
Les dirigeants de la MIBA plaident par ailleurs pour le versement même d’une partie de sa dette de 45 millions USD certifiée auprès de l’Etat congolais afin de subsidier à ce fond de roulement.