La Ligue des femmes de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) demande au Président de la République, Félix Tshisekedi, de s’investir pour apaiser la tension des électeurs après les arrêts de la Cour constitutionnelle siégeant en matière des contentieux électoraux. Lors d’une matinée politique organisée samedi 15 juin à Kinshasa, ces femmes estime que ces tensions risquent d’embraser le pays et freiner l’élan de la démocratie.
A l’issue des arrêts de la Cour constitutionnelle, six députés nationaux, dont deux femmes, ont été invalidés. Il s’agit de Pauline Igwabi de la circonscription de Lubumbashi (Haut-Katanga) et José Mapendo à la Tshangu.
« Cette situation réduit la représentativité déjà faible de la femme au sein de la chambre basse du Parlement et met en mal la situation de la promotion du genre en RDC », a fait savoir Sophie Mambu, cadre de la ligue des femmes de l’AFDC.
Elle appelle la Cour constitutionnelle à « se ressaisir et de corriger les erreurs matérielles pour éviter de ternir l’image de la justice congolaise. »
Par ailleurs, les femmes de l’AFDC sollicitent l’implication personnelle de Joseph Kabila, autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC), pour proposer la candidature du sénateur Modeste Bahati à la présidence du Sénat.
D’après ces femmes, cette candidature permettrait d’équilibrer le partage du pouvoir au FCC et éviterait des frustrations.
