La section des affaires civiles de la MONUSCO-Kindu a organisé, cette semaine à Kabambare-centre, une formation des membres du comité local de protection de ce territoire sur notamment l’identification des menaces. C’est dans le cadre d’un projet de rapprochement de la communauté avec les services spécialisés de l’Etat.
C’est en effet, ce comité local qui est appelé à interagir avec les autorités civiles et militaires de la région dans le but de l’amélioration de la sécurité.
Après avoir suivi la formation de trois jours, les membres du comité local de protection, sont en mesure d’analyser et d’identifier les menaces liées à la protection territoriale.
Dix-sept membres parmi lesquels 8 femmes composent ce comité de Kabambare.
« Pour la MONUSCO, cette activité s’est inscrite dans le cadre de son mandat prioritaire qui est la protection des civils. Dans le souci de contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat dans les zones sorties des conflits pour identifier et analyser les menaces de protection majeures ainsi que les facteurs de fragilité identifiés et enregistrés dans chaque communauté », explique London Kalume de la section des affaires civiles de la MONUSCO.
« Ce comité ne vient pas remplacer les institutions de l’état. Par contre, il vient apporter sa pierre à l’édifice pour le retour de la paix dans le territoire de Kabambare », a dit l’abbé Elias Wakenge, rapporteur du comité local de protection de Kabambare.
Pour l’autorité territoriale, « tout le monde doit mettre la main dans la pâte pour le rétablissement de la paix ». La délégation du gouvernement provincial a demandé aux participants de mettre en application tous les enseignements reçus.