Certains finalistes du primaire dans le territoire de Djugu n’ont pas participé à l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP), qui a débuté jeudi 6 juin, à cause de l’insécurité provoquée par l’activisme des groupes armés. Certains centres n’ont pas fonctionné, affirment les autorités scolaires. Dans d’autres entités, les élèves finalistes ont fait le déplacement vers les zones plus sécurisées pour passer ces examens.
Dans le secteur de Walendu Tati, par exemple, sur 11 centres prévus, seuls 6 sont opérationnels, indique Willy Musana, l’inspecteur du pool de l’EPSP en territoire de Djugu.
Les élèves ne se sont pas présentés sur le lieu de passation d’examen à cause de l’insécurité.
Les chefs des centres ont reçu l’instruction de recevoir tous les élèves qui viennent des centres où règne l’insécurité. Les centres de Drodo ont reçu des élèves qui viennent des villages de Bloukwa et Bloukwambi, là où les miliciens ont attaqué les positions des FARDC le 3 mars dernier.
Faible participation à Kabambare
Dans le territoire de Kabambare, province du Maniema, le chef de la sous-division de l’EPSP, Syphirin Kitumba Bila indique que 802 candidats vont passer cette épreuve.
« Nous avons un effectif très faible à Kamabambare. Nous avons 802 élèves pour toute la sous-division. La réunion préparatoire a été faite. Les surveillants sont déployés. Les examens se passeront en toute quiétude, sans risques. C’est une sous-division rurale. Des parents gardent encore les enfants. Cela est dû à la crise. Que le gouvernement fasse un effort pour payer d’abord les enseignants », plaide Syphirin Kitumba Bila.