L’Eglise du Christ au Congo (ECC), le diocèse catholique de Butembo-Beni et les Eglises de réveil de Butembo organisent un symposium social pour soutenir la riposte contre la maladie à virus Ebola. Cette activité qui a ouvert ses portes mercredi 29 mai va se clôturer vendredi 31 mai.
« Le but du symposium concerne la maladie à virus Ebola qui fait rage ici à Butembo et aux alentours. Nous voulons nous mettre ensemble et essayer d’étudier les causes de la résistance, et des attaques contre le personnel soignant. Nous allons aussi faire l’analyse des causes de la résistance et on pourra voir quelles sont les solutions qu’on peut envisager, pour arriver à éradiquer cette maladie », a affirmé Mgr Isse Somo, représentant des Eglises du Christ au Congo à Butembo, actuel foyer de l’épidémie à virus Ebola.
Il a indiqué que ce symposium connaitre la participation de toutes les couches sociales de la ville.
« On a sélectionné différentes couches mais pour la journée de samedi nous avons pensé à avoir une prière œcuménique qui aura lieu au stade Matokeo et c’est là où on va lire les grandes décisions qui seront prises dans le symposium, le samedi de 8h à 10h », a précisé Mgr Isse Somo.
Partage d’expériences à Beni
Dans la ville de Béni où sévit aussi cette maladie à virus Ebola, un forum de partage d’expériences des ONG dans la lutte contre cette maladie est prévu jeudi 30 mai, dans la salle de la Mairie de Beni.
Cette activité organisée par la sous-coordination de la riposte contre Ebola à Beni connaîtra la participation de plusieurs couches de la population.
Elle s’inscrit dans la logique de la réponse à cette épidémie et de la clôture de la campagne « Sisi Wote Tupiganishe Ebola » ou « Combattons tous Ebola ».
Par la même occasion, le lancement d’une autre campagne dénommée « Tukinge Afya Yetu » ou « Protégeons notre santé » est prévu.
Depuis le début de l’épidémie d’Ebola, qui sévit depuis neuf mois en RDC, le cumul des cas est de 1 826 cas (1 738 confirmés et 88 probables) et 1 218 décès dont 1 130 confirmés et 88 probables. Même si on est encore loin des 11 000 morts provoqués par une épidémie similaire qui a ravagé le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée entre 2014 et 2016, l’évolution de la maladie inquiète.