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La MONUSCO rejette les accusations d'inaction face aux tueries en Ituri

Le parti politique Envol, fédération de Bunia, accuse la MONUSCO d’inaction coupable face à l’insécurité persistante dans le territoire de Djugu. La MONUSCO rejette cette accusation et se dit « effectivement active à Djugu » dans la recherche de la paix et la protection des civils.
Dans une déclaration faite mercredi 29 mai, le président fédéral d’Envol a appelé à une intervention urgente des casques bleus de l’ONU et une parfaite collaboration avec les FARDC afin de mettre fin aux tueries des civils. 

Dans sa déclaration, Luc Malembe, président fédéral d’Envol, accuse la MONUSCO d’inaction face aux tueries des civils à Djugu, alors que son mandat est de les protéger. « La MONUSCO reste indifférente devant autant de tueries qui sont perpétrées régulièrement contre la population civile sans défense », a-t-il affirmé.  

Pour sa part, le commandant adjoint des casques bleus, le général Bernard Commins, n’est pas d’accord avec cette affirmation. Selon lui, la MONUSCO est effectivement active à Djugu dans la recherche de la paix et la protection des civils. 

« Dire que la MONUSCO est inactive, c’est commettre une grave erreur d’appréciation. Au minimum, avec nos camarades militaires, nous travaillons ensemble, quotidiennement, pour arriver à arrêter ces violences, à trouver les auteurs des violences et à protéger les populations civiles. Ce qui est notre mandat », explique l’officier militaire.

D’après lui, un travail de fond doit être fait pour découvrir les causes profondes de la crise de Djugu. « L’action militaire, l’utilisation de la force, seule ne suffira jamais à régler une situation de cette nature », a-t-il affirmé.  

Les casques bleus n’ont pas besoin de l’autorité des FARDC pour intervenir lorsqu’il y a nécessité, déclare le général Commins qui précise tout de même que les deux forces  travaillent de commun accord.

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