Vital Kamerhe, directeur de cabinet du Président de la République, a promis, mercredi 29 mai, de « transmettre fidèlement » la pétition de la société civile à Félix-Antoine Tshisekedi. Après avoir reçu une délégation de cette structure, il a salué la lutte qu’elle mène.
Le directeur du Président de la République a souligné que la société civile sert de « contrepoids » aux gouvernants.
Il a par ailleurs indiqué qu’on ne peut pas gouverner sans tenir compte des avis, des remarques, des considérations, des observations et des propositions de celle-ci parce qu’elle est l’expression de la population.
Dans sa pétition adressée, mardi 28 mai, à la Présidence de la République, la société civile refuse des nominations, dans le prochain gouvernement et dans d’autres institutions publiques, des acteurs politiques ou de la société civile, trempés dans divers crimes et dans les violations des droits de l’homme.
Cette recommandation de la société civile de la RDC adressée au chef de l’Etat, est contenue dans une pétition déposée hier mardi à la présidence de la République.
Selon le coordonnateur général de la société civile en RDC, Christopher Ngoy, la pétition a déjà recueilli à ce jour 16 000 signatures.
A en croire certaines indiscrétion, le Front commun pour le Congo (FCC), plateforme de Joseph Kabila, aurait 60% de postes ministériels dans le futur gouvernement de la RDC. Cap pour le changement (CACH) qui a soutenu la candidature du président Félix Tshisekedi aurait pour sa part 20%.
Cette clé de répartition des postes ministériels réserve 10% de portefeuilles à la discrétion du Président de la République et 10% autres à Joseph Kabila, ancien Président de la République et sénateur à vie, dont la plateforme politique a remporté la majorité des sièges à l’Assemblée nationale.