« Il est strictement interdit à tous les militaires et policiers de circuler sans autorisation dans la ville de Kalemie avec les armes de guerre et les minutions », indique un communiqué du ministère provincial de l’Intérieur publié depuis le 24 mais, mais remis à la presse le 25 mai.
Cette « mesure stricte » qui touche aussi les éléments de l’armée nationale se trouvant aux Camps et d’autres quartiers populaires vise à assurer la sécurité des populations et de leurs biens.
Selon les termes de ce communiqué, tous ces éléments ne doivent pas non plus garder les armes dans leurs maisons, exception étant accordée aux agents en service.
La mesure du gouverneur de la province du Tanganyika, Zoé Kabila, indique par la suite que « tout agent de sécurité porteur d’arme contrevenant à cette mesure, doit être déféré devant la juridiction compétente pour subir la rigueur de la loi ».
Les Commandants des unités sont tenus à leur tour au respect de l’exécution stricte de la mesure.
Par ailleurs, dans un autre communiqué, l’autorité provinciale lance un ultimatum à tout détenteur d’arme de la rendre librement endéans 7 jours.
Pour la société civile du Tanganyika, cette mesure dot se manifester à travers des actes concrets.
« Enfin, on attendait une pareille décision mais nous avons une petite crainte. Que cela ne reste pas un vœu pieux ! Il faudra des actes beaucoup plus concrets : des bouclages, des couvre-feux et ça permettrait à ce que les crimes qu’on enregistre aujourd’hui dans la ville de Kalemie soient revus à la baisse », a recommandé le coordonnateur de la société civile du Tanganyika, Modeste Kabazi.