« En Angola, ils sont expulsés brutalement. Tantôt on les trouve dans des mines de diamant. Quand les militaires ou policiers commis dans cette opération arrivent, ils tirent des coups de feu, ils utilisent les balles réelles. Au début du mois de mai, à la mine de diamant de Kalonda, il y a eu 20 morts et plusieurs blessés », relate Christian Mabedi.
Depuis quelques semaines, une centaine d’expulsés arrive chaque jour par le poste frontalier de Kamako, situé dans la province du Kasaï.
« Ces gens qui sont expulsés on leur extorque leurs biens. Ils arrivent à la frontière sans rien, malades, pieds nus. Les conditions sont catastrophiques. Ceux qu’on brutalise sont souvent des creuseurs. D’autres femmes sont victimes des violences sexuelles », note Christian Mabedi.
