Le président de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu, Robert Seninga, et le chef de bureau intérimaire de la MONUSCO, Julius Fondong, ont convenu de travailler en étroite collaboration pour le succès du processus de démobilisation. Lors d’un entretien, mardi 21 mai, les deux personnalités estiment que l’aboutissement de ce processus va permettre aux humanitaires d’accéder aux personnes vulnérables.
Robert Seninga estime que l’insécurité reste un grand défi pour la stabilité de la province.
« J’ai profité de l’occasion pour lui [Julius Fondong] présenter effectivement les défis majeurs que nous devons ensemble résoudre. Parce que la MONUSCO est là pour accompagner le gouvernement congolais dans sa mission, celle de protéger les personnes et leurs biens, mais aussi pour la consolidation de la paix », a indiqué le président de l’assemblée provinciale.
Il a par ailleurs fait savoir à son interlocuteur qu’il y a « recrudescence des groupes armés dans le Masisi comme dans le Rutshuru. »
« Il y a les kidnappings dans le Rutshuru comme dans le Kiwanja, nous avons échangé, voir dans quelles mesures nous pouvons tous nous impliquer pour d’abord obtenir la cessation des hostilités, la démobilisation et la réinsertion de ces groupes armés, et permettre aux personnes vulnérables d’être assistées par les humanitaires qui sont disposés mais qui ne peuvent pas le faire d’autant plus qu’il y a ces bruits des bottes », a déclaré M. Seninga.