La société civile de Bafwasende, dans la province de la Tshopo, demande au chef de l’État des bâches, de la nourriture et des médicaments pour assister les déplacés arrivés dans le groupement de Bigbolo depuis le mois de février.
Certains de ces déplacés sont venus du territoire de Mambasa, en Ituri, où ils étaient pris en otage par les milices opérant dans la réserve à faune Okapi de Epulu. D’autres ont fui l’activisme des groupes armés.
Cette population manque de nourriture, d’abris et bien d’autres moyens de survie.
« On enregistre 5 à 6 cas de décès d’enfants par jour. Par semaine on peut arriver même à 30 décès », a déploré Philémon Tangbo, président de cette société civile.
Celui-ci fait savoir par exemple que les femmes déplacées passent la nuit à la belle étoile dans la forêt, et aucun centre de santé ne se trouve dans ce milieu alors que les déplacés sont confrontés à des maladies.
Ces déplacés se sont plus regroupés à Bigbolo et dans les localités de Avakubi, Niania et Bafwanduo. Ils sont évalués à près de cinq mille personnes.