Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a promis, lundi 13 mai, de mettre en place un contrat-programme entre le gouvernement central et les gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces. Ce contrat-programme permettra au chef de l’État de faire une évaluation trimestrielle de l’action de ces dirigeants.
Il leur a fait cette promesse à l’occasion du lancement à Kinshasa du séminaire de « mise en train de nouveaux gouverneurs élus et leurs adjoints ».
« Je veillerai dans le cadre de la rétrocession que les moyens conséquents vous soient alloués pour vaincre le défi du développement. Je voudrai qu’un contrat-programme soit conclu entre vous et l’exécutif national, qui me permettrait d’évaluer les performances de chacun de vous, en vue de me donner la possibilité de bien sanctionner votre gouvernance après chaque évaluation trimestrielle. Cela veut dire que le temps de l’impunité tant décriée est révolu. C’est à ce titre que j’ai déjà suspendu un ministre et quelques mandataires publics, coupables des actes de mauvaise gestion », a dit Félix-Antoine Tshisekedi.
Il rappelle aux gouverneurs qu’ils ont été élus pour « servir le peuple d’abord ». Et « le reste immédiatement après », a-t-il poursuivi.
Relever les immenses défis
Le chef de l’État a invité les chefs des exécutifs provinciaux à relever les défis de développement qui les attendent.
« J’ai eu le temps de sillonner quelques provinces de la République. Et à cette occasion, j’ai été choqué des tracasseries administratives, policières et militaires auxquelles font face la population en général et les opérateurs économiques en particulier. La fraude fiscale et les barrières entretenues par certaines autorités provinciales de l’armée et de la police, la multiplicité des services et autres organes au niveau des postes frontaliers au lieu de 4 reconnus par la loi, le mauvais état des routes, la précarité des infrastructures scolaire, sanitaires et autres, … », détaille Félix Tshisekedi.
La tâche qui attend les gouverneurs est lourde et les défis à relever sont énormes, a conclut Félix Tshisekedi.