Au moins 700 000 enfants ne sont pas enregistrés à l’Etat civil en territoires de Lubero et Beni, près d’une année après leur naissance. Cela est dû à l’insuffisance des registres appropriés dans les bureaux de l’Etat civil de ces 2 entités, déplore Augustin Ndimubanzi, coordonnateur régional du programme d’appui à l’Etat civil.
« Les registres qui sont disponibilisés ne parviennent pas à ces entités. S’ils parviennent quand même, on se retrouve avec 5 registres pour 100 000 enfants. Avec ça, vous ne répondez à rien. Parce que 5 registres c’est moins de 3000 enfants. Un registre permet d’enregistrer 534 enfants. Pour 300 000 ou 400 000 enfants dans un territoire, on envoie 10 ou 15 registres. Ça ne représente absolument rien », explique Augustin Ndimubanzi.
Il souligne que la digitalisation des services de l’Etat civil devrait permettre de mettre un terme à ce problème récurrent dans toute la région.