Des miliciens du chef Mukombozi sont accusés d’avoir décapité un homme et une femme, la nuit de vendredi à samedi 11 mai, au village Tshinongo, à 15 km de Kakenge, en territoire de Mweka, au Kasaï. Des sources de la société civile rapportent que ces deux victimes étaient accusées de sorcellerie.
La société civile de Kakenge explique que tout a commencé au début de cette semaine lorsqu’un finaliste du secondaire est tombé malade au village Tshinongo.
Selon la même source, cet élève souffrait de perte de mémoire, après avoir passé les épreuves hors-session de l’Examen d’Etat. Et la famille du patient a accusé un homme et une femme d’être à la base de mauvais sort.
Informés de cette nouvelle, indique un activiste de la société civile du village, les miliciens d’un certain Mukombozi sont sortis de la brousse pour régler des comptes aux présumés sorciers. C’est ainsi que ces hommes ont décidé de décapiter les deux accusés avant de retourner en brousse.
Ce meurtre la créé de la psychose au sein de la population des villages environnant la cité de Kakenge.
L’administrateur du territoire de Mweka, contacté par Radio Okapi, rejette ces informations. Jacob Pembelongo a par ailleurs assuré que tout est calme dans son entité.