Revue de presse du mardi 7 mai 2019
La réapparition de Ne Muanda Nsemi qui s’était évadé de la prison de Makala le 17 mai 2017 est largement commenté par la presse parue ce mardi à Kinshasa.
Ne Muanda Nsemi, président du parti politique Bundu dia Mayala, a été présenté par le président du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre 2016 (CNSA), Joseph Olenghankoy, lundi 6 mai, rapporte La Prospérité.
En compagnie d’une forte délégation, il rentre pour participer à la reconstruction de la RDC, ajoute le journal.
Ne Muanda Nsemi qui est réapparu à la grande surprise de tous, fait remarquer 7sur7.cd, a, au cours de sa présentation, affirmé qu’il est revenu pour consolider la paix en République démocratique du Congo.
« Un pays, où les citoyens sont constamment inquiets ne se développera pas. Je suis venu pour consolider la paix dans notre pays. Je suis aussi un universitaire. Nous sommes venus rassembler notre pays », a déclaré Né Muanda Nsemi dans les propos repris par 4pouvoir.cd.
Ne Muanda Nsemi a ainsi rassuré à la presse qu’il va délier sa langue pour rencontrer toutes les préoccupations autour de sa réapparition, indique Le Potentiel.
« J’ai fait deux années sans voir ma famille, mes militants, laissez-moi me reposer et je tiendrai dans les prochains jours une conférence de presse et je répondrai à toutes vos questions… » a-t-il conclu, poursuit le quotidien.
Ne Muanda Nsemi avait été arrêté le 3 mars 2017. Durant la même année, il va s’évader de la prison centrale de Makala avant de disparaitre, rappelle Cas-info.ca. Sa réapparition est une bonne nouvelle pour son parti qui ne cessait pas d’appeler les autorités à garantir sa sécurité pendant qu’il était en clandestinité, conclut le site web.
Moise Katumbi rentre au pays le 20 mai
Dans un autre registre, l’annonce du retour de Moise Katumbi en RDC occupent les lignes exploitées par les médias congolais.
Pour la première fois depuis les élections du 30 décembre 2018, l’opposant Moïse Katumbi a brisé son silence… pour faire une importante annonce : son retour au pays le 20 mai, par Lubumbashi, renseigne Africanews.
L’ancien gouverneur du Katanga rentre pour aider son peuple à sortir de la misère, ce peuple qui a vécu l’enfer pendant que lui était à l’étranger rapporte Cas-Info.ca.
Moïse Katumbi promet par ailleurs de faire le tour du Congo pour aller remercier la population qui « qui l’a soutenu pendant ce malheur provoqué par monsieur Kabila », fait savoir le portail.
Moïse Katumbi Chapwe a aussi annoncé qu’il fera une opposition républicaine et proposera des solutions en cas de besoin, note 7sur7.cd.
Le président du TP Mazembe rentre en homme libre, l’annulation de sa condamnation à trois ans de prison par la Cour de cassation dans une affaire de spoliation immobilière, complète La Prospérité.
De plus, ajoute le tabloïd, dans le cadre de l’affaire dite « des mercenaires », la justice militaire de la RD. Congo a décidé d’abandonner les poursuites contre six ex-gardes du corps de Moïse Katumbi. Toutefois, la décision de la Cour constitutionnelle reste attendue, nuance le journal.
Fayulu et la police judiciaire trouvent un terrain d’entente
Le report de l’audition de Martin Fayulu par la police judiciaire est l’autre actualité qui a intéressé la presse de Kinshasa.
Après le report, à une date ultérieure, de son invitation au cabinet du Commissaire général adjoint en charge de la police judiciaire, Martin Fayulu Madidi dit avoir laissé ce dossier entre les mains de ses avocats afin de suivre de plus près, indique Actualite.cd.
Devant la presse et militants réunis lundi 6 mai dans son quartier général de Faden House, Martin Fayulu Madidi s’est insurgé contre les comportements de forces de l’ordre, rapporte Actu30.info.
Il a déploré les arrestations arbitraires, le passage à tabac de paisibles citoyens et a exigé la libération immédiate de militants arrêtés, note le site web qui ajoute que le leader de Lamuka invite les congolais à ne pas éteindre la flamme de la lutte.
Pour 4pouvoir.cd, la police a confirmé la libération des militants de Lamuka arrêtés lundi à Kinshasa.
« Ils ont été arrêtés parce qu’ils brulaient les pneus. Ils ont été surpris en train de barricader les routes. Certains voulaient piller les magasins des chinois. On les a déjà libérés », a indiqué le général Sylvano Kasongo au site web.