Les familles des kasaïens qui ont fui les affrontements au Kasaï pour aller vivre à Kikwit devrait retourner dans leurs villages d’origine, a plaidé lundi 15 avril, la députée nationale Eugenie Tshiela. Lors de sa visite à Kikwit, elle dit avoir remarqué que ces personnes vivent dans des conditions difficiles.
« Six mois après une crise humanitaire, le cas [allusion faite aux déplacés kasaïens vivant à Kikwit] est classé, donc il n’y a plus d’urgence. Ce qui fait que ces déplacés ne reçoivent plus d’aide, ils sont abandonnés à eux-mêmes », a indiqué la députée.
Certains déplacés sont logés dans des églises, dans des familles de bonne foi, dans des sites très misérables.
Elle a expliqué que la situation de ces déplacés du Kasaï peut être résumé en « des douleurs qui s’ajoutent aux malheurs », depuis les dernières élections de décembre 2018.
Par ailleurs, Eugenie Tshiela a appelé les politiciens « à tout faire pour éradiquer la mentalité de division surtout dans la tête des enfants. »
Elle a suggéré l’introduction du cours de l’unité et du civisme dans le programme de l’éducation nationale dans les écoles primaires ou secondaires.