Le parti politique Conscience républicaine pour la démocratie et le développement (CRDD) appelle le président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo à prendre des mesures urgentes qui conduiront à la révision du procès des assassins de feu président Laurent-Désiré Kabila. Son président, Huit Mulongo a fait cette requête, dimanche 14 avril, lors d’une conférence de presse organisée à Lubumbashi dans le Haut-Katanga.
« Permettez qu’on révise le procès le procès de Laurent-Désiré Kabila [ancien président de la RDC, entre 1997 et 2001, mort assassiné le 16 janvier 2001]. C’est un des éléments qui vont nous rassurer que nous sommes entrés dans un système qui permet de déboulonner l’ancien système », a affirmé Huit Mulongo, dont le parti est membre de la plateforme Ensemble pour le Changement.
Il dit adresser sa demande au président de la République, qui a promis « de déboulonner le système des antivaleurs passé. »
« Parmi les antivaleurs, il y a la mort de M’zee Laurent-Désiré Kabila. Presque 70% de Congolais n’ont pas été convaincus par le procès qu’on nous a fait avaler. On nous enferme M’zee dans quelque chose qu’on appelle mausolée pour nous endormir », a regretté Huit Mulongo.
Selon lui, il ne pouvait pas s’adresser « à ceux qui ont camouflé la problématique de la mort de feu Kabila. »
Huit Mulongo a aussi demandé que le corps de Laurent Désiré Kabila soit ramené au Katanga, terre de ses ancêtres.
Laurent-Désiré Kabila est le premier chef d’Etat congolais à avoir été assassiné en pleines fonctions, le 16 janvier 2001. Plusieurs personnes condamnées à mort pour leur implication dans cet assassinat, croupissent encore à la prisent centrale de Makala. Parmi eux, se trouve le colonel Eddy Kapend, ex-aide de camp de l’illustre disparu.