Sept membres du Mouvement Citoyen de Lutte pour le Changement (LUCHA), section de Tshilenge, ont été interpellés mardi 10 avril par la police. Ces jeunes tentaient d’amorcer une marche pacifique pour dénoncer le banditisme et la multiplicité des barrières dans le territoire de Tshilenge lorsque la police les a dispersés.
La société civile locale dénonce la brutalité de la police et le mauvais traitement infligé aux manifestants de la LUCHA. Et pourtant, les autorités, à tous les niveaux du territoire, avaient été informées de la tenue de cette manifestation.
Liliane Mujinga, administratrice intérimaire du territoire de Tshilenge, affirme avoir demandé à la police d’encadrer cette marche avec professionnalisme. « Ce qui n’a pas été le cas », a-t-elle dit.
La LUCHA Tshilenge avait prévu de commencer sa marche par le rond-point Tshibumba, passant par le parquet de Grande instance, l’ANR, l’Etat-major de la police, avant d’arriver au bureau de l’administrateur du territoire, pour la lecture et la remise du memorandum. Dans ce document, la LUCHA rappelle aux autorités politico-administratives ainsi qu’à la police, leur devoir de protection des citoyens.