La Direction générale des impôts a réalisé 3600 milliards de FC au cours de l’exercice 2018, soit 135% de ses assignations pour cette année fiscale, a déclaré le directeur général des impôts, Sele Yalaguli.
Ce dernier affirme, par ailleurs, que cette performance a été réalisée grâce à une conjonction d’efforts entre la haute direction générale des impôts et l’ensemble du personnel.
Concernant la part du personnel dans la réalisation de ces recettes, Sele Yalaguli explique que la Direction générale des impôts bénéficie des rétrocessions du gouvernement qui représentent une quotité de l’ensemble des recettes que la DGI a réalisé.
« ça veut dire que lorsque vous réalisez 80%, le gouvernement vous donne 5% de ces 80% », précise Sele Yalaguli. Dès lors, le mécontentement qu’affichent certains employés qui espèrent voir les retombées d’une « plus-value » n’a pas lieu d’être, argumente-t-il.
« La plus-value aurait eu de sens si le gouvernement payait la DGI sur des montants fixes », renchérit M. Yalaguli. Ce qui n’est pas le cas.
Le directeur général de la DGI répond aux questions de Daniel Tambizoni :
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