« En nous remettant en discussions pour la reprise du programme avec le FMI, nous sommes en train de chercher des solutions pour rebâtir la République démocratique du Congo sur des bases solides », affirme l’économiste Al Kitenge.
L’économiste qui commente les discussions en cours entre la République démocratique du Congo et le Fonds monétaire international en vue de la reprise du programme économique avec cette institutions de Bretton Woods, prévient au départ que la mission de la reconstruction de la RDC n’incombe pas au Fonds monétaire international, mais plutôt à la RDC.
Le pays doit se doter d’un plan stratégique de développement, dit-il. Al Kitenge évoque par exemple le potentiel hydroélectrique et les ressources naturelles qui constituent à ses yeux les maillons essentiels sur lesquels doit se baser ce plan stratégique qui peut apporter le développement au pays.
Selon lui, les autres partenaires comme le FMI ont une grande connaissance des finances internationales.
« Ils pilotent énormément d’informations et ils peuvent nous être utiles, même au niveau des appuis budgétaires, ils sont expérimentés dans la question », a-t-il ajouté.
Il conseille au gouvernement congolais de diversifier ses partenaires dans sa démarche que ce soit avec le FMI, la Banque Mondiale ou encore la BAD.
A propos de l’audit que le FMI envisage de faire de l’économie congolaise, l’économiste Al Kitenge considère que c’est tout à fait normal pour connaitre la réalité de cette économie. Il recommande au gouvernement d’aider cette institution financière internationale dans l’étude qu’elle va mener.
Al Kitenge est interrogé par Paul Matendo:
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