« Les mines sont une réalité dans notre pays et il faut que les gens s’en rappellent et que la lutte puisse continuer efficacement dans tous ses piliers », a déclaré jeudi avril à Radio Okapi Me Sudi Alimasi Kimputu, coordonnateur national du Centre congolais de lutte anti-mines. D’après lui, « les zones à déminer sont encore énormes » dans le pays.
« En cette journée du 4 avril, on se souvient des victimes et on rappelle à toute la communauté que toutes ces victimes ont besoin de l’assistance. Nous saisissons toutes les instances pour leur dire que ce fléau est une réalité et que nous devons nous retrouver ensemble dans une sorte de coalition pour mettre fin à ce phénomène dans notre pays », recommande Me Sudi Alimasi Kimputu.
Il fait remarquer que la structure qu’il dirige éprouve des difficultés financières.
« La RDC est déterminée à éradiquer ce phénomène. Mais nous avons un problème sérieux de financement. Le financement dans la lutte antimines est en train de décroitre. Et nous en appelons à tous les partenaires nationaux et internationaux pour qu’ils puissent accompagner la RDC. Ce n’est pas de la mendicité parce que la convention exige à ce que les autres Etats et les autres partenaires étatiques et non étatiques puissent apporter leur contribution à la lutte contre les mines antipersonnel et les restes des explosifs de guerre », précise Me Sudi Alimasi Kimputu.
Il s’entretient avec Honoré Misenga Kalala.
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