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La FEC favorable à la protection des investisseurs et au respect du SMIG

La Fédération des entreprises du Congo (FEC) condamne la reprise cette semaine de la grève des travailleurs des commerces tenus par les expatriés dans la ville de Kinshasa. Pour la FEC, cette grève est illégale et viole le protocole d’accord signé il y a quelques jours entre les travailleurs et leurs employés et qui reprogramme l’application par paliers du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).

Cet accord résulte des innovations contenues dans le décret du premier ministre signé le 22 mai 2018 sur la fixation du SMIG.

Parmi ces innovations, il y a entre autres :

– Le taux journalier du SMIG qui passe de 1.680 FC à 7.075 FC par jour pour le travailleur manœuvre ordinaire.
– L’application du SMIG par pallier, dont le premier prend effet au 1er janvier 2018, le deuxième au 1er juillet 2018 et le troisième au 1er janvier 2019. En chiffres ces trois paliers représentent respectivement 2.358,33 FC, 4.716,66 FC et 7.075 FC.
– La fixation des paliers particuliers pour les entreprises du secteur agro-industriel et pastoral se présente comme ci-après : 1.768,75 FC payables à partir du 1er janvier 2018, 3.537,50 FC payables à partir du 1er juillet 2018, 5.306,25 FC payables à partir du 1er janvier 2019 et la totalité de 7.075 FC payables à partir du 1er juillet 2019.
– Le taux journalier des allocations familiales passe de 1/10ème à 1/27ème par enfant du salaire minimum du manœuvre ordinaire suivant le palier applicable, respectivement: 87,3 FC, 174,6 FC et 262 FC.

« On ne doit laisser les investisseurs être menacés, être tabassés, leurs biens cassés, on doit les protéger. Si nous n’avons pas d’investisseurs aujourd’hui, nous n’aurons pas d’emploi demain », a déploré mercredi, Marc Atibu Saleh, secrétaire général du patronat congolais, lors d’une rencontre mercredi avec les employeurs de ce secteur à Kinshasa.

Il réagissait ainsi à cette grève des travailleurs du secteur de commerce tenu par les indo-pakistanais, chinois, libanais et autres expatriés en RDC.

Pour ce qui est de l’application du SMIG réclamée par les travailleurs, la FEC recommande à ce que son contrôle se fasse par les inspecteurs du travail afin de savoir qui l’applique et qui ne l’applique pas, et dégager les difficultés que rencontrent ceux qui ne l’appliquent pas. 

La FEC estime que le SMIG devait s’appliquer en trois paliers : le premier palier en juin 2018, le deuxième en décembre 2018 et le dernier palier, en juin 2019.

 

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