La ligue des femmes congolaises pour les élections déplore le retard pris par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour convoquer l’électorat pour les élections des conseillers des communes et des secteurs ou chefferies. Elles ont fait cette requête jeudi 4 avril, lors d’une rencontre avec la Commission électorale.
Selon le calendrier électoral, c’est depuis le 18 mars dernier que la CENI devrait convoquer l’électorat pour les élections des conseillers des communes et des secteurs ou chefferies. Un jour après, il devrait y avoir réception et traitement des candidatures aux élections communales et locales.
« C’est une pression que nous faisons sur le pouvoir en place, à travers la CENI, chargée d’organiser les élections. Quand vous suivez de près le calendrier électoral, c’est le 18 mars 2019 qu’on devrait convoquer l’électoral pour les élections communales et locales. Ça n’a pas été fait. C’est pourquoi nous faisons pression pour qu’on ouvre les bureaux de réception et de traitement des candidatures », a fait savoir la secrétaire de cette ligue, Thérèse Dikangu.
Pour sa part, le directeur de la sensibilisation à la CENI, Désiré Molekela, a affirmé qu’un nouveau calendrier pourra être publié.
« La CENI sera obligée, après avoir terminé cette série de scrutins, d’évaluer en interne, voir le gouvernement et mettre en place un plan de trésorerie pour financer les élections urbaines, municipales et locales. C’est une préoccupation de la CENI qui tient à les organiser conformément au calendrier. En temps opportun, l’assemblée plénière va se réunir, évaluer et peut-être publier un autre calendrier réaménagé qui tiendra en compte les élections urbaines, municipales et locales », a rétorqué Désiré Molekela.