Plus de deux mille sept cents victimes des mines antipersonnel ont été documentées en République démocratique du Congo (RDC) depuis 2002. Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Basile Olongo, l’a affirmé jeudi 4 avril, lors de la cérémonie officielle de la célébration à Kinshasa de la journée internationale de sensibilisation et d’assistance à la lutte anti-mines.
M. Olongo a réaffirmé la détermination du gouvernement à poursuivre la mise en œuvre des conventions internationales de lutte anti-mines pour débarrasser le pays de « ces engins de la mort ».
« La cérémonie que j’ai le plaisir de présider ce jour vient consolider la position du gouvernement de la République en donnant un signal fort sur la détermination de notre pays à poursuivre la mise en œuvre de toutes les conventions de lutte anti-mines jusqu’à l’atteinte des objectifs y afférents », a-t-il indiqué.
Selon lui, les mines antipersonnel et les reste explosifs de guerre constituent aussi une menace sécuritaire pour la population innocente.
« C’est pourquoi le gouvernement de la République encourage le Centre congolais de lutte anti-mines à fédérer davantage toutes les compétences disponibles en vue d’établir des stratégies claires et concertées pour barrer complétement la route à ces engins de la mort qui ont fait jusque-là beaucoup de victimes dans notre pays », a assuré Basile Olongo.