Le Centre d’étude pour l’action sociale (CEPAS) a ouvert ce lundi 25 mars à Kinshasa des journées sociales sur le thème de redevabilité des pouvoir publics. Ces journées visent à amener les participants à s’investir, conformément à la législation congolaise afin que les dirigeants congolais apprennent à rendre compte de leur gestion au peuple.
Pour le directeur du CEPAS, Alain Nzadi a Nzadi, les pouvoirs publics ne devraient plus continuer à gérer « en chèque en blanc » qui favorise des détournements des deniers publics et l’enchérissement illicite.
« Il est normal que ceux qui exercent le pouvoir politique qui vient du peuple, rendent compte à ce peuple. Or, dans la pratique, nous constatons que les autorités politiques ont l’impression de recevoir un chèque en blanc et de faire ce qu’ils veulent. Quand quelqu’un devient ministre, dans l’entendement populaire, on pense qu’au bout de son mandat, il doit nécessairement devenir riche. Nous pensons qu’il est important de réfléchir sur les mécanismes qui contraindraient les élus à rendre compte au peuple », explique Alain Nzadi a Nzadi.
Ces trois jours de réflexion réunissent les acteurs politiques et sociaux.