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Actualité.cd : "RDC : les lourdes charges des États-Unis contre Corneille Nangaa"

Revue de presse du vendredi 22 mars 2019

Les nouvelles sanctions américaines infligées aux dirigeants de la commission électorale congolaise, la CENI, occupent une place de choix dans les médias en ligne de ce vendredi 22 mars 2019.

Actualité.cd évoque le « glissement, le détournement de fonds, le financement illicite de la campagne de Ramazani Shadary…’’, parmi les charges portées publiquement par les États-Unis contre le président de la commission électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa.

Actualité.cd note qu’officiellement, les Etats-Unis ciblent Corneille Nangaa et ses collaborateurs pour avoir « détourné des fonds opérationnels de la CENI  » tout en prenant des mesures qui ont « ralenti l’inscription des électeurs, facilitant ainsi le retard des élections », indique un communiqué du Trésor américain.

Cas-info.ca qui cite la déclaration de Sigal Mandelker, sous-secrétaire au Trésor, chargé du terrorisme et du renseignement financier, révèle que « sous la direction de Nangaa, les responsables de la CENI ont gonflé de 100 millions de dollars les coûts du contrat de la machine à voter électronique dans le but d’utiliser les fonds excédentaires pour l’enrichissement personnel, les pots-de-vin et les coûts de campagne pour financer la campagne électorale du candidat de Kabila ».

Congoprofond.net s’intéresse au cas du vice-président de la CENI, Norbert Basengezi Katintima. Selon ce site qui relaie aussi le communiqué du Trésor américain, Norbert Basengezi a supervisé les responsables de la CENI en utilisant plusieurs sociétés écrans pour détourner des fonds opérationnels de la CENI à des fins personnelles et politiques. Le média donne l’exemple du retrait et de la fourniture d’au moins 80 000 dollars des fonds opérationnels de la CENI à son propre hôpital, qui fournissait des soins médicaux à tous les employés de la CENI, précise Congoprofond.net.

Le même Basengezi a versé des pots-de-vin aux juges de la Cour constitutionnelle pour faire respecter la décision de la CENI de retarder les élections de 2016, (USA), note pour sa part 7sur7.cd dans sa publication de ce vendredi.

Actualité.cd revient à la charge pour évoquer l’explication du sous-secrétaire au Trésor liée à cette décision : « Nous sommes aux côtés du peuple congolais qui s’est rendu aux urnes le 30 décembre, mais restons préoccupés par un processus électoral défaillant dans lequel, après l’élection présidentielle, la CENI a continué à entraver le processus démocratique et n’a pas réussi à faire en sorte que le vote reflète la volonté du peuple congolais. Personnes », a déclaré Sigal Mandelker.

 

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