« La RDC s’engage à continuer à donner le meilleur d’elle-même pour améliorer la situation des droits de l’homme », a affirmé la ministre des Droits humains mardi 19 mars à Genève à la 40e session du Conseil des Nations unies aux droits de l’homme.
Mme Marie-Ange Mushobekwa s’est appesantie sur quelques exemples qui illustrent les efforts de la RDC dans le domaine de respect des droits humains.
S’agissant des évènements de Yumbi, la ministre a cité les missions d’enquête diligentées par le président Félix Tshisekedi pour faire la lumière et établir les responsabilités pour que les principaux suspects soient déférés devant la justice.
« Bientôt toutes les structures de l’Etat congolais impliqués dans les enquêtes de Yumbi vont se réunir afin d’élaborer un rapport global et définitif qui sera envoyé au Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme dans les prochains jours. Quoi qu’il en soit, les auteurs de ces massacres vont et doivent répondre de leurs actes devant les juridictions congolaises. Nous sommes bien conscients que sans la justice, il n’y aura jamais une paix durable », a indiqué Marie-Ange Mushobekwa.
Cependant, la ministre des droits humains a évoqué le dilemme devant lequel se trouvent les autorités, à savoir, faire respecter l’ordre public tout en respectant strictement les droits de l’homme. Elle a appelé le Conseil à consacrer un débat libre sur cette question.
La ministre a évoqué le bel exemple donné par la RDC au monde : à savoir la passation pacifique du pouvoir entre le président sortant Joseph Kabila et le président entrant venant de l’opposition Felix Tshisekedi. Elle a aussi relevé la main tendue de ce dernier à ses concurrents au scrutin présidentiel et aux Congolais de la diaspora.
« Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a également souligné dès le début que la promotion et la protection des droits de l’homme en République démocratique du Congo sera une de ses principales priorités. Pour joindre la parole à l’acte, il a levé la mesure d’interdiction des manifestations sur la place publique. Désormais, même les manifestations tenues par son principal challenger à la présidentielle, à savoir, Martin Fayulu, sont diffusées à la RTNC ainsi que dans d’autres médias de l’Etat », rappelle Mme Mushobekwa.