Douze maisons ont été visitées par des bandits à mains armées dans plusieurs quartiers de la commune annexe à Lubumbashi dans la nuit du samedi 16 mars. Selon la thématique Paix et sécurité de la société civile, les voleurs ont tué un jeune âgé de 20 ans alors que dans un autre quartier un bébé de deux mois a été violenté.
Pour l’heure la population refuse tout accès aux responsables de la commune qui veulent récupérer le corps de l’infortuné.
Plusieurs familles interrogées justifient ces menaces envers les autorités par le fait qu’elles n’ont pas encore tenu leurs deuils. Les autres personnes tuées lors des derniers cambriolages sont toujours gardées par les instances judiciaires en entendant l’issue des enquêtes.
Cinq morts ont été enregistrés depuis le début de l’année lors des cambriolages des maisons à Lubumbashi.
Le samedi 16 mars, 6 maisons ont été visitées par des bandits à mains armées aux alentours de la cité des jeunes, 4 au quartier Matshipisha et 2 à Tabac Congo où un jeune homme parmi les groupes des jeunes volontaires qui assurent la sécurité a été tué à bout portant par ces bandits en tenue de la police. Ce dernier aurait même identifié la plaque d’immatriculation du véhicule.
C’est lorsqu’il partageait cette information qu’un des bandits restés à l’écart l’a surpris avec une balle dans le dos.
Au quartier Matshipitsha, les voleurs ont saisi un bébé de deux mois qu’ils ont immergé plusieurs fois dans un bassin d’eau pour contraindre les parents à donner l’argent. Le bébé est interné dans un centre pour des soins. Au cours de cette opération, plusieurs biens ont été emportés.
Les efforts de Radio Okapi pour joindre les responsables de la ville n’ont pas abouti.