Honoré Mupindi, inspecteur principal et coordonnateur du bureau de l’Inspection générale de l’EPSP rappelle aux parents et aux structures engagées dans le secteur de l’éducation que les évaluations pédagogiques nationales sont du ressort du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel. Il a fait cette déclaration au cours d’une conférence de presse de clarification sur l’organisation de l’examen d’Etat tenue ce vendredi 15 mars à Kinshasa.
« Quand vous lisez les attributions dévolues à l’un et à l’autre ministère, vous vous rendrez compte que les évaluations pédagogiques nationales sont du ressort du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP). Et cette attribution n’est en partage avec aucun autre ministère ni une autre structure de l’Etat. On se demande par quelle magie la Formation professionnelle s’adjuge le droit d’organiser l’examen d’Etat en violation de tous les textes légaux et règlementaires qui sous-tendent le sous-secteur de l’EPSP », rappelle Honoré Mupindi.
Il demande aux élèves de suivre les recommandations contenues dans les différents textes qui régissent le ministère de l’EPSP.
« Nous demandons à nos frères du ministère de la Formation professionnelle Métiers et artisanat de libérer ces élèves pour qu’ils viennent présenter l’examen d’Etat comme l’ont toujours fait leurs aînés au ministère de l’EPSP. Il n’est pas encore trop tard. Nous allons les accepter et ils vont présenter l’examen d’Etat », promet Honoré Mupindi.
Vous pouvez l’écouter dans cet extrait :
/sites/default/files/2019-03/invite_honore_mupindi.mp3
L’Inspection générale de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel alerte sur le danger que courent certains élèves qui vont s’inscrire au sein des structures qui n’ont pas la mission d’organiser l’examen d’Etat. Les textes règlementaires notamment l’ordonnance-loi de 1988 reconnaissent à l’inspection générale de l’EPSP le pouvoir d’évaluer les finalistes à travers l’organisation de l’Examen d’Etat.
Le président de l’Association des parents d’élèves et étudiants (ANAPECO) s’est insurgé au mois de février contre l’organisation, par le ministère de la formation professionnelle, métiers et artisanat de l’épreuve préliminaire de l’examen d’Etat le 25 février. Pour lui, cette façon de faire viole donc l’ordonnance-loi de 1988 qui institutionnalise cette épreuve organisée par le ministère de l’EPSP.
Les efforts de radio Okapi pour joindre le ministère de la FPMA n’ont pas abouti.