Vital Kamerhe a souligné que ces mesures importantes qui ne sont que les premières ont pour objectif de mettre fin à l’impunité.
« Le Président de la République avait demandé au Premier ministre de demander au ministre Lumeya de rapporter les arrêtés qui avaient été pris par lui en violation de la loi. Je viens d’adresser une lettre au Premier ministre, au nom du Président de la République, pour l’informer qu’en considération de nombreuses décisions et divers arrêtés pris par le ministre des affaires foncières en violence fragrante de la loi, le chef de l’Etat l’instruit de procéder, toutes affaires cessantes, à la suspension de l’intéressé de toutes ses fonctions du ministre des Affaires foncières et de requérir le Procureur général près la Cour de cassation pour l’ouverture d’un dossier judiciaire contre ce ministre », a indiqué Vital Kamerhe.
Selon lui, M. Lumeya Dhu Maleghi est suspendu pour insubordination et son refus de rapporter les arrêtés ministériels pris pour des lotissements à des endroits interdis et à l’expropriation des citoyens.
« Et quand le Premier ministre ne prend pas des décisions, le Président s’assume », prévient M. Kamerhe.
Indices de mauvaise gestion
« Le président de l’ARTPC est suspendu de ses fonctions à la suite des indices sérieux d’actes de mauvaise gestion à sa charge et tenant compte de l’insubordination dont l’intéressé a fait montre vis-à-vis de la hiérarchie. Il s’agit d’une mesure très importante pour que tous les autres mandataires publics comprennent que c’est la fin de la recréation. C’est son vice-président qui va assumer son intérim », a annoncé le directeur de cabinet du chef de l’Etat.
La suspension du directeur général de la SCTP, ex-ONATRA, et de son adjoint se justifie par l’enregistrement des indices sérieux d’actes de mauvaise gestion. Vital Kamerhe affirme que le Président de la République a instruit le Premier ministre à suspendre les concernés et d’initier une mission d’audit.