Le professeur Paul-Gaspard Ngondankoy, constitutionnaliste estime que les députés et ministres provinciaux doivent prioritairement travailler pour le développement de leurs entités respectives. Il a fait cette déclaration à la suite de l’élection, au sein des assemblées provinciales des membres des bureaux définitifs, lundi 11 mars.
« Le premier défi des députés provinciaux est celui du développement économique et social de leurs entités. Les députés provinciaux, tout comme les ministres provinciaux qui vont venir doivent avoir à cœur d’abord le développement économique et social de leurs entités respectives et partant celui de l’ensemble du pays. Pour cela, ils doivent comprendre d’abord la nature de leurs mandats et ensuite comprendre les prérogatives qui leur sont réservées tant par la constitution que par les lois », conseille Paul-Gaspard Ngondankoy.
Selon lui, cela nécessite la maîtrise par les différentes autorités provinciales de l’autonomie politique, administrative, financière et technique qui est reconnue aux provinces par la constitution.
« Les députés provinciaux et les ministres provinciaux doivent prendre conscience qu’ils ne sont pas placés sous la tutelle du ministre du gouvernement. Au plan administratif, ils doivent véritablement administrer leurs entités en faisant en sorte que l’autorité de l’Etat se ressente dans tous les coins de la province et avoir un personnel administratif provincial propre à la province qui doit traduire dans les faits les décisions des autorités politiques. Et enfin l’autonomie financière qui est déjà garantie par la constitution et les lois », recommande M. Ngondankoy.
Il s’entretient avec Alain Irung.
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