Les professionnels de santé licenciés, titulaires d’une maîtrise et des docteurs en sciences de santé ont organisé ce jeudi 7 mars à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa un sit-in pour exiger la majoration de leur prime de risque et l’alignement de nouvelles unités professionnelles de santé qui ne bénéficient pas cette prime.
Ils dénoncent aussi la « suppression non justifiée et le blocage » de la prime de risque de certains professionnels de santé qui en bénéficiaient dans les provinces.
« Le ministre de la Santé qui nous gère ne voulait pas mettre en application la lettre du 1er ministre du 5 août 2011. La lettre du 1er ministre nous met dans le même traitement pour raison d’équité avec les pharmaciens et les chirurgiens-dentistes et l’année passée pratiquement nous avions constaté que le ministre du Budget a majoré le barème des pharmaciens et chirurgiens-dentistes. Il avait accordé la prime de risque aux pharmaciens et chirurgiens-dentistes. Mais pour notre catégorie, il n’y avait rien. Pas de majoration barémique, non alignement des gens qui ne bénéficiaient pas de prime », a indiqué Jean-Fidèle Boyoo Ekangu, président du Syndicat national des professionnels licenciés, titulaires d’une maitrise et docteurs à thèse en sciences de santé.
Le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe qui les a reçus après leur sit-in à la présidence ce jeudi, a demandé par écrit au ministre du Budget d’engager un dialogue avec la coordination de leur syndicat en vue d’une solution durable. Selon Jean-Fidèle Boyoo Ekangu, cette solution est attendue au mois d’avril.
« Nous étions reçus par le directeur de cabinet, représentant personnel du chef de l’Etat. Il a instruit par écrit le ministre de budget pour mettre en application la lettre du Premier ministre concernant nos revendications. Et puis pour des raisons pratiques, que nous soyons en contact avec le ministre du Budget pour que d’ici le mois d’avril, tout le monde soit satisfait », a dit M. Boyoo.