Revue de presse du vendredi 1er mars 2019
Certains journaux parus ce vendredi à Kinshasa commentent les démarches entreprises par Moïse katumbi, leader de la plateforme politique « Ensemble pour le changement » rentrer au pays.
L’opposant en exil, Moïse Katumbi Chapwe, rapporte Africanews, a entamé 27 février 2019, les formalités d’octroi de passeport biométrique congolais à l’Ambassade de la RDC à Bruxelles en Belgique. C’est sur instruction formelle du chef de l’État que les services consulaires s’exécutent, indique le tabloïd.
Selon Africanews, le passeport de Moïse Katumbi Chapwe sera imprimé ce vendredi 28 février. Ce qui lui permettra, dans les jours à venir, de retourner dans son pays, la RDC.
Pour La Prospérité, cette démarche entreprise par Moïse Katumbi est le signe de la décrispation politique qui trouve une réponse plus d’un mois après l’accession de Félix Tshisekedi à la tête du pays.
Pour 7sur7.cd qui relaie un communiqué publié par Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de Moïse Katumbi, « il s’agit ici de rétablir une situation anormale puisque jusque-là, l’État congolais privait Moïse Katumbi, pourtant citoyen congolais, de l’établissement de son passeport biométrique ».
Ce déni de droit s’expliquait par le harcèlement politique judiciaire et physique de l’ancien régime congolais envers Moïse Katumbi, estime le site web.
Moïse Katumbi n’a pas encore décidé de la date de son retour en RDC. Son cabinet rapporte que les conditions « politiques et sécuritaires » ne sont pas encore réunies à cet effet, précise Actualite.cd.
« Tout reste à faire en matière de respect de l’Etat de droit et des libertés fondamentales en RDC comme le montrent les évènements récents, tels que les jugements iniques du tribunal militaire à Lubumbashi ou à l’arrestation brutale des militants du mouvement citoyen la LUCHA à Kinshasa », note le cabinet de Moïse Katumbi dans un communiqué exploité par le portail.
Forum des As note que malgré les démarches entreprises par Moïse Katumbi, la cacophonie s’installe dans sa plateforme Ensemble en ce qui concerne sa relation avec la coalition Lamuka. L’appartenance de la plateforme « Ensemble » à la coalition Lamuka, continue à alimenter la controverse au sein des Katumbistes, avec des prises de positions des individus qui vont à l’encontre de la position officielle, rapporte le quotidien qui cite le cas de Kyungu qui refuse d’oeuvrer au sein de l’opposition.
Validation des candidatures des sénateurs
Les médias kinois reviennent aussi, dans un autre registre, à la validation des listes des candidats sénateurs.
La Cour constitutionnelle n’a enregistré aucune requête en contestation sur les candidats sénateurs provisoirement retenus par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Cette dernière annonce la publication des listes définitives des candidats sénateurs, rapporte Actualite.cd.
Le site web note que 874 candidats sont censés concourir à l’élection pour les 100 sièges du sénat et que 24 provinces sont concernées par cette élection qui aura lieu le 15 mars dans les assemblées provinciales.
Les provinces de Nord-Kivu et Mai-Ndombe doivent attendre les législatives reprogrammées pour le 31 mars dans les circonscriptions de Beni ville, Beni territoire, Butembo et Yumbi, précise le portail.
La CENI invite les candidats sénateurs retenus sur la liste définitive à procéder à la vérification de certains détails techniques au niveau de la machine à voter, indique 7sur7.cd.
Les candidats à l’élection des sénateurs ou leurs mandataires dûment désignés devront procéder à la vérification de leurs noms, photos et logos sur la machine à voter à la Maison des du lundi 04 mars 2019 à 8h30 au samedi 09 mars 2019, à 16h30, détaille le site web.