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Les élus préoccupés par la situation sécuritaire précaire au Nord-Kivu

Les élus de la province du Nord-Kivu ont affirmé jeudi 28 février dans une déclaration lue devant la presse qu’ils sont profondément préoccupés par la situation sécuritaire précaire qui prévaut actuellement sur l’ensemble de la province. Ce climat est caractérisé par des atrocités, abus et violations graves des droits humains.

« Cette tragédie se caractérise notamment par la présence et l’activisme des groupes armés, une collaboration vraisemblable et la cohabitation de certains éléments des FARDC avec certains groupes armés, les incursions et tueries répétitives perpétrées par des présumés ADF à Beni ; les tracasseries administratives, militaires et policières caractérisées par la persistance des multiples barrières illégales ; le comportement repréhensible de certains éléments FARDC, PNC et des agents des services spécialisés, des meurtres et assassinats, le pillage du bétail et d’autres biens de la population », dénonce Prince Kihangi, l’un des élus qui a lu la déclaration.

Pour ces élus, il est temps que les autorités gouvernementales compétentes s’impliquent pour le rétablissement de la paix dans la province.

« Tout en saluant les efforts fournis, nous condamnons fermement tous ces actes intolérables et inadmissibles. Et par conséquent, interpellons les autorités impliquées dans la chaîne de sécurité à prendre des mesures idoines en vue de l’amélioration des conditions sécuritaires dans la province du Nord-Kivu », a déclaré M. Kihangi.

Ces élus projettent une descente de deux jours, vendredi 1er et samedi 2 mars, dans tous les bureaux des services impliqués dans le commandement de la sécurité, avant de se rendre au gouvernorat de province.

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