Le réseau provincial d’ONG des droits de l’homme au Congo (REPRODHOC) exhorte le gouvernement à prendre des mesures contraignantes contre les actions de la milice à Tshikula dans le secteur de Dibatayi, territoire de Dibaya (Kasaï Central). Dans son rapport publié le 28 février, ce réseau met l’accent sur l’un des chefs miliciens qui opère en toute quiétude dans ce coin.
Le rapport du REPRODHOC accuse le chef milicien David Ndaye Mulamba, alias Nsabanga d’être à la base de diverses exactions à Tshikula. Ce leader milicien ne permet à personne même pas aux chefs coutumiers des secteurs Dibatayi et Kamuandu de trouver des solutions aux conflits entre leurs sujets de peur d’être attaqué.
Le rapport ajoute que Nsabanga a instauré le tribunal clandestin où tous ceux qui ne veulent pas y passer ont pour sort, la décapitation, citant à titre d’exemple deux victimes des villages Bukondo et Bakashala Bamba du secteur Dibatayi.
Il est aussi accusé d’avoir érigé les barrières sur la route. Tous les passants paient de l’argent sans lequel ils sont exposés au traitement inhumain et dégradant. Ces actes sont posés sous l’œil impuissant des forces de défense. Ses miliciens commettent aussi impunément des actes de viols et de pillage.
En réaction, le secteur opérationnel des FARDC au Grand Kasaï déplore cette situation. Son porte-parole précise qu’une équipe est mise en place pour mener des enquêtes en vue de mettre fin à toutes ces tracasseries.
