Des hommes armés non-identifiés ont attaqué mercredi soir le centre de traitement Ebola de la ville de Butembo, et tué l’un des policiers commis à la garde de ce centre, selon le maire de cette ville. Tous les patients retrouvés, ainsi que le personnel soignant sont sains et saufs, précise Sylvain Kanyamanda.
Un communiqué du ministère de la Santé indique qu’au moment de l’attaque, 38 patients suspects et 12 patients confirmés d’Ebola étaient pris en charge dans ce centre.
Parmi les patients suspects, 32 ont pris la fuite. Huit patients parmi les cas confirmés ont été retrouvés dans leurs chambres individuelles.
Le ministère de la Santé continue des recherches pour retrouver les 4 autres malades confirmés d’Ebola en fuite. Pour l’instant, les malades ont été provisoirement transférés dans le centre de transit de Butembo.
L’attaque du centre de traitement Ebola de Butembo est intervenue aux environs de 18 heures, heure locale, soit trois jours après l’incendie d’un autre centre situé au quartier Katwa dans la même ville.
Les sources sécuritaires attribuent ces deux attaques à un groupe des miliciens Mai Mai jusque-là non-identifié.
Impact négatif sur la riposte
« Il y a énormément d’idées fausses, il y a beaucoup d’amalgames qui ont été faits, des pasteurs et des guérisseurs qui sont impliqués et qui prétendent guérir Ebola, il faut savoir qu’il n’y a aucun pasteur qui peut guérir Ebola », a expliqué le ministre, au cours d’une réunion d’évaluation de la riposte à Goma, du 26 au 27 février dernier, avant de déclarer qu’Ebola est une maladie mortelle, extrêmement contagieuse qui est bien plus dangereuse que des problèmes de sécurité.
Selon Oly Ilunga, en six mois il y a eu plus de 500 morts d’Ebola.