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Sanctions des Etats-Unis : la CENI rejette les allégations de corruption

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) rejette les allégations de corruption et ou de violations des droits de l’homme, d’abus ou atteinte à la démocratie. Dans un communiqué publié samedi 22 février, elle dit poursuivre avec abnégation, détermination et professionnalisme sa mission constitutionnelle de conduire le processus électoral en République démocratique du Congo (RDC).

Vendredi 22 février, les Etats-Unis ont sanctionné cinq personnalités de trois institutions de la RDC, dont le président de la CENI, Corneille Nangaa, son adjoint Nordbert Basengezi et son conseiller Marcellin Mukolo Basengezi. Ces personnalités sont frappées par des restrictions des visas des Etats-Unis. Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, et le président de la Cour constitutionnelle, Benoit Lwamba Bindu, sont aussi concernées par ces mesures.

En réaction à ces sanctions, la CENI dit avec appris « consternation » cette nouvelle.

La CENI se réjouit de l’organisation des élections générales du 30 décembre 2018, « ayant permis le transfert pacifique et démocratique mais aussi historique du pouvoir entre le président de la République sortant et le président élu. »

Elle souligne par ailleurs que les préparatifs à la tenue des élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions de Yumbi (Maï-Ndombe), Beni (ville et territoire) et Butembo dans le Nord-Kivu, se poursuivent. Ces scrutins sont prévus pour le 31 mars 2019.

Jean-Pierre Kalamba, rapporteur de cette institution, indique son président, Corneille Nangaa, conduit une mission d’évaluation à Beni et à Butembo depuis vendredi 22 février.

Il informe aussi l’opinion qu’un rapport du processus électoral 2013-2019 est en cours d’élaboration. Celui-ci sera mis à la disposition de tous après présentation à l’Assemblée nationale.

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